Issue
Agronomie
Volume 21, Number 6-7, September-November 2001
Symbiotic nitrogen fixation for Mediterranean areas
Page(s) 675 - 682
DOI https://doi.org/10.1051/agro:2001160
DOI: 10.1051/agro:2001160

Agronomie 21 (2001) 675-682

Genotypic variability for tolerance to salinity of N2-fixing common bean (Phaseolus vulgaris)

Kaouthar Saadallaha, Jean-Jacques Drevonb, Mokhtar Hajjic and Chedly Abdellya

a  INRST, Laboratoire d'Adaptation et d'Amélioration des Plantes, Nutrition Minérale, BP 95, Hammam-Lif 2050, Tunisia
b  INRA, Laboratoire Symbiotes des Racines et Sciences du Sol, 1 place Viala, 34060 Montpellier Cedex 1, France
c  Département de Biologie, Faculté des Sciences de Tunis, Campus Universitaire, 1060 Tunis, Tunisia

(Received 16 November 2000; revised 4 May 2001; accepted 5 June 2001)

Abstract
The common bean (Phaseolus vulgaris L.) is often subject to various environmental constraints in the soil. One of these constraints is salinity which is a major limitation for grain legumes yield, especially when the plant growth depends upon N2 fixation. In order to confirm the variability of the response to moderate salinity, and identify the morphological and physiological criteria associated with tolerance, 9 common bean lines (BAT477, Coco blanc, DOR585, ABA16, NAG310, Flamingo, BRB17, Candide and Striker) were inoculated with Rhizobium tropici CIAT899, and grown in a glasshouse with or without 25 mM NaCl on sterilized sand. A genotypic variation in tolerance to salt was found: ABA16 and BRB17 were the most sensitive lines whereas BAT477 and Flamingo were the most tolerant. The estimated parameters of growth and symbiotic nitrogen fixation showed that (i) some lines which exhibited vigorous growth under the control treatment were greatly affected by salt treatment, (ii) the relative tolerance of some lines to salt seems to depend on the ability to maintain an adequate leaf area and to develop an abundant and efficient nodular system.

Résumé
Variabilité génotypique de la tolérance au sel chez le haricot (Phaseolus vulgaris), en condition de fixation symbiotique de N2. Le haricot (Phaseolus vulgaris L.) est souvent soumis dans le sol à diverses contraintes environnementales. L'une des ces contraintes est la salinité qui représente une limitation majeure du rendement des légumineuses à graines, particulièrement quand la croissance des plantes dépend de la fixation symbiotique de l'azote. Pour confirmer la variabilité de la réponse à une salinité modérée et identifier les critères morphologiques et physiologiques associés à la tolérance, 9 lignées de haricot (BAT477, Coco blanc, DOR585, ABA16, NAG310, Flamingo, BRB17, Candide et Striker) sont inoculées avec une souche efficiente Rhizobium tropici CIAT899, et cultivées sur sable stérile sous serre vitrée en absence ou en présence de 25 mM NaCl. Une variation génotypique dans la tolérance au sel a été observée : ABA16 et BRB17 sont les lignées les plus sensibles alors que BAT477 et Flamingo sont les plus tolérantes. Les paramètres estimés relatifs à la croissance et à la fixation symbiotique de l'azote montrent que (i) certaines lignées exprimant une croissance vigoureuse en milieu témoin sont sévèrement affectées par le traitement salin, (ii) la relative tolérance au sel d'autres lignées repose particulièrement sur leur aptitude à maintenir une importante surface foliaire et à développer un système nodulaire abondant et efficace.


Key words: Phaseolus vulgaris / salinity / N2 fixation / genotypic variability

Mots clés : Phaseolus vulgaris / salinité / fixation symbiotique de N2 / variabilité génotypique

Correspondence and reprints: Chedly Abdelly
    e-mail: chedly.abdelly@inrst.rnrt.tn

Communicated by Gérard Guyot (Avignon, France)



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