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Agronomie
Volume 22, Number 6, September-October 2002
Multi-sensor and multi-temporal remote sensing observations to characterize canopy functioning. The ReSeDA project
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Page(s) | 627 - 633 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/agro:2002032 |
DOI: 10.1051/agro:2002032
Spatialization of sensible heat flux over a heterogeneous landscape
Jean-Pierre Lagouardea, Frédéric Jacobb, Xing Fa Gub, Albert Oliosob, Jean-Marc Bonnefonda, Yann Kerrc, K. John Mcaneneyd and Mark Irvineaa INRA Bioclimatologie, BP 81, 33883 Villenave d'Ornon, France
b INRA Unité CSE, Domaine St-Paul, Site Agroparc, 84914 Avignon Cedex 9, France
c CESBIO, 18 avenue E. Belin, 31401 Toulouse, France
d Macquarie University, Sydney, NSW, Australia
(Received 2 October 2001; revised 10 December 2001; accepted 19 February 2002)
Abstract
Two methods for retrieving sensible heat flux over a bare soil/wheat composite
surface are compared. The first one is based on field measurements using large
aperture scintillometers. The comparison with reference fluxes obtained from
eddy correlation technique shows that scintillometry-derived fluxes are overestimated
by 10%. A numerical experiment demonstrates this is induced by the non-uniform
sensitivity of the scintillometer to C
along the path length which follows a
`bell-shaped' curve. The second method is based on the use of a simple surface
energy balance model, SEBAL, supplied with high spatial resolution remote sensing
data from two airborne sensors in visible, near infrared and TIR bands. A comparison
with scintillometry-derived fluxes shows important discrepancies. These result from
large errors in the estimation of the roughness length z
0 in the model. This
demonstrates that the use of an empirical relationship based on NDVI only is
inadequate for inferring this key parameter in SEBAL.
Résumé
Intégration spatiale du flux de chaleur sensible au-dessus
d'un paysage hétérogène.
Deux méthodes d'estimation du flux de chaleur
sensible sur une surface composite sol nu/blé sont comparées. La première
repose sur des mesures de terrain au moyen de scintillomètres à grande
ouverture. La comparaison avec des mesures de référence effectuées par
la technique des corrélations révèle une surestimation de 10 % sur les
flux obtenus par scintillométrie. Des simulations numériques montrent que
cela provient du fait que la sensibilité du scintillomètre au paramètre
de structure le long du trajet optique n'est pas uniforme et suit une courbe
en cloche. La seconde méthode est basée sur l'utilisation du modèle de surface
SEBAL alimenté par des données de télédétection aéroportée dans les domaines
visible, proche infrarouge et infrarouge thermique. On observe des différence
très importantes avec la scintillométrie. Elles sont attribuées aux erreurs
d'estimation de la rugosité dans le modèle, et montrent que l'utilisation
d'une relation empirique basée sur le seul NDVI pour estimer ce paramètre-clé
est insuffisante.
Key words: sensible heat flux / structure parameter / optical scintillations / large aperture scintillometer / spatialized energy balance model
Mots clés : flux de chaleur sensible / paramètre de structure / scintillations optiques / scintillomètre à grande ouverture / spatialisation du bilan d'énergie
Correspondence and reprints: Jean-Pierre Lagouarde
e-mail: lagouarde@bordeaux.inra.fr
Communicated by Frédéric Baret (Avignon, France)
© INRA, EDP Sciences 2002