Dry matter content in silage maize; assessment of the role of growth and water loss

Abstract - Equations for analyzing variations in total dry matter content (MSt) as a function of growth in dry weight and loss of water by plant parts are given. Their use is illustrated in the case of whole plant maize. Calculations of water loss and relative contribution of water losses to increases in MSt are presented. Effects on MSt due to a given amount of growth or water loss by plant parts are predicted. Analysis of experimental data show a decreased contribution of ear growth and an increased contribution of water loss by the stover, as ripening proceeds. Beyond 25% dry matter content the major part of MSt increase was due to loss of water by the stover.

Résumé - Teneur en matière sèche du maïs ensilage : évaluation du rôle de la croissance et de la dessication. L'évolution de la teneur en matière sèche totale (MSt) en fin de saison est un aspect important de la qualité du maïs destiné à l'ensilage. Celle-ci résulte de processus très différents, la croissance en matière sèche d'une part et la dessication (perte d'eau) de l'autre. De plus, les différentes parties de la plante, grain ou épi et reste de la plante, ne jouent pas le même rôle à cet égard. Cette étude présente une méthode de calcul de l'importance relative de ces 2 processus dans les différentes parties de la plante, sur l'évolution de MSt. Les calculs sont basés sur des variations infinitésimales de MSt, mais ils restent suffisamment précis pour des variations finies de l'ordre de quelques % par intervalle considéré. Les symboles utilisés sont présentés dans l'annexe 3. L'équation (6) donne la relation entre dessication relative (fraction de la quantité totale d'eau perdue), croissance relative en poids sec et variation de MSt. Son utilisation est illustrée par le calcul de la dessication correspondant à une variation donnée de MSt, la croissance relative pendant l'intervalle étant connue. Elle est illustrée également à la figure 2, qui montre l'effet sur MSt d'une croissance ou d'une dessication relative de 1 %. L'équation (8) qui en dérive permet de calculer la part relative jouée par la dessication pour une variation donnée de MSt pour autant que la croissance relative soit connue. Elle est illustrée dans le tableau I, pour des intervalles où la croissance relative est de 1%. L'équation (9) voisine de la précédente indique (fig 1) qu'aux environs de 30% de MSt, il faut une perte d'eau correspondant à 10% du poids sec pour augmenter MSt de 1 point. Les équations (13), (14), (16) permettent d'affiner l'étude des variations de MSt en les attribuant à la croissance ou à la dessication des différentes parties de la plante. Le tableau II présente l'effet sur MSt d'une croissance relative ou d'une dessication de 1% dans l'épi ou le reste de la plante. Pour les valeurs présentées, correspondant à un maïs en fin de saison, une même dessication relative a 3 à 6 fois plus d'effet sur MSt si elle se produit dans le reste de la plante plutôt que dans le grain. Le tableau III montre l'évolution des composantes responsables de la variation de MSt chez le maïs en fin de saison. Tout d'abord, la contribution majeure vient de la croissance en poids sec du grain. Cette part décroît progressivement au profit de celle de la dessication du reste de la plante pour devenir négligeable.